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Confiance ébranlée chez les entreprises et les consommateurs
Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. Deux rapports de la Banque du Canada ont indiqué lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que la confiance des entreprises est « encore modérée », mais qu'elle s'est améliorée par rapport aux fortes baisses enregistrées en mars et avril 2025. Ainsi, 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs, peut-on lire. « Les droits de douane et les tensions commerciales continuent de peser sur les perspectives de nombreuses entreprises. Dans certains cas, les effets négatifs sur les coûts et les ventes prévus par la plupart des entreprises au trimestre précédent se sont matérialisés, et celles touchées s'attendent à ce que ces effets persistent », précise le rapport. « En même temps, les entreprises ont modéré leurs attentes en ce qui a trait aux répercussions négatives. » Selon le rapport, le tiers des entreprises s'attendaient à une hausse des coûts liés aux droits de douane ce trimestre, contre environ les deux tiers au trimestre dernier. « Néanmoins, l'incertitude entourant les conditions financières, économiques et politiques demeure la principale préoccupation des entreprises », peut-on lire. « Les inquiétudes concernant l'incidence directe des droits de douane sur les entreprises canadiennes se sont légèrement atténuées, mais de nouvelles préoccupations ont émergé quant aux répercussions plus générales des droits de douane sur l'économie mondiale et sur la demande au Canada. » Le rapport souligne que l'incertitude continue de freiner les entreprises dans leurs nouveaux projets d'investissement, celles-ci continuant à gérer leurs finances de manière prudente. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises. C'est particulièrement le cas des exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Toutefois, les exportateurs actuellement soumis à des droits de douane sectoriels américains, comme les fabricants d'acier et d'aluminium ainsi que les entreprises du secteur automobile, continuent de faire état de perspectives moroses. La faiblesse des prévisions de ventes à court terme est largement attribuable aux « vastes répercussions du conflit commercial », indique le rapport. Des intentions de dépenses à la baisse Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. « Le conflit commercial pousse les consommateurs à être de plus en plus prudents quant à leurs projets de dépenses et à changer leurs habitudes de consommation », précise l'enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, ajoutant que de nombreux répondants ont dit vouloir privilégier les vacances au Canada et l'achat de produits canadiens. Les attentes d'inflation à court terme des consommateurs n'ont guère évolué depuis leur forte hausse au premier trimestre de l'année. « Les consommateurs s'attendent à de fortes hausses des prix des véhicules automobiles au cours des 12 prochains mois, mais leurs attentes relatives à la croissance des prix des biens et services essentiels ont diminué ce trimestre », peut-on lire. « Plus de répondants ont dit que les droits de douane sont le facteur le plus important qui affecte la capacité de la Banque du Canada à contrôler l'inflation. » L'enquête sur les perspectives des entreprises a été réalisée entre le 8 et le 28 mai, tandis que l'enquête sur les attentes des consommateurs a été menée entre le 24 avril et le 15 mai, avec des entretiens téléphoniques de suivi entre le 20 et le 26 mai. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La banque centrale a maintenu son taux directeur inchangé à 2,75 % en avril et en juin.


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Confiance ébranlée chez les entreprises et consommateurs
Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. Deux rapports de la Banque du Canada indiquent lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que la confiance des entreprises est « encore modérée », mais qu'elle s'est améliorée par rapport aux fortes baisses enregistrées en mars et avril 2025. Quelque 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs, peut-on lire. « Les droits de douane et les tensions commerciales continuent de peser sur les perspectives de nombreuses entreprises. Dans certains cas, les effets négatifs sur les coûts et les ventes prévus par la plupart des entreprises au trimestre précédent se sont matérialisés, et celles touchées s'attendent à ce que ces effets persistent », précise le rapport. « En même temps, les entreprises ont modéré leurs attentes en ce qui a trait aux répercussions négatives. » Selon le rapport, un tiers des entreprises s'attendaient à une hausse des coûts liés aux droits de douane ce trimestre, contre environ deux tiers au trimestre dernier. « Néanmoins, l'incertitude entourant les conditions financières, économiques et politiques demeure la principale préoccupation des entreprises », peut-on lire. « Les inquiétudes concernant l'incidence directe des droits de douane sur les entreprises canadiennes se sont légèrement atténuées, mais de nouvelles préoccupations ont émergé quant aux répercussions plus générales des droits de douane sur l'économie mondiale et sur la demande au Canada. » Le rapport souligne que l'incertitude continue de freiner les entreprises dans leurs nouveaux projets d'investissement, celles-ci continuant à gérer leurs finances de manière prudente. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises. C'est particulièrement le cas des exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Toutefois, les exportateurs actuellement soumis à des droits de douane sectoriels américains, tels que les fabricants d'acier et d'aluminium et les entreprises du secteur automobile, continuent de faire état de perspectives moroses. La faiblesse des prévisions de ventes à court terme est largement due aux « vastes répercussions du conflit commercial », indique le rapport. Des intentions de dépenses à la baisse Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. « Le conflit commercial pousse les consommateurs à être de plus en plus prudents quant à leurs projets de dépenses et à changer leurs habitudes de consommation », précise l'enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, ajoutant que de nombreux répondants ont dit vouloir privilégier les vacances au Canada et l'achat de produits canadiens. Les attentes d'inflation à court terme des consommateurs n'ont guère évolué depuis leur forte hausse au premier trimestre de l'année. « Les consommateurs s'attendent à de fortes hausses des prix des véhicules automobiles au cours des 12 prochains mois, mais leurs attentes relatives à la croissance des prix des biens et services essentiels ont diminué ce trimestre », peut-on lire. « Plus de répondants ont dit que les droits de douane sont le facteur le plus important qui affecte la capacité de la Banque du Canada à contrôler l'inflation. » L'enquête sur les perspectives des entreprises a été réalisée entre le 8 et le 28 mai, tandis que l'enquête sur les attentes des consommateurs a été menée entre le 24 avril et le 15 mai, avec des entretiens téléphoniques de suivi entre le 20 et le 26 mai. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La banque centrale a maintenu son taux directeur inchangé à 2,75 % en avril et en juin.


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La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane
Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane Deux rapports de la Banque du Canada indiquent lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises, en particulier chez les exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet.


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5 days ago
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Les sociétés d'État vont s'aligner sur les plans de réduction des coûts de Carney
Un courriel interne obtenu par La Presse Canadienne indique que le personnel de la Banque du Canada a été informé mardi que la banque centrale avait l'intention de suivre l'exemple d'Ottawa en matière de réduction des coûts. Les sociétés d'État vont s'aligner sur les plans de réduction des coûts de Carney (Ottawa) La Banque du Canada et la plupart des autres sociétés d'État fédérales chercheront à réduire leurs budgets, parallèlement à un effort gouvernemental plus large de réduction des coûts. Craig Lord La Presse Canadienne Un porte-parole de la Banque du Canada a confirmé dans une déclaration que la banque centrale « entend s'aligner sur l'esprit et les objectifs » des plans de réduction des coûts du gouvernement libéral. La Banque du Canada est une société d'État responsable de la politique monétaire au Canada, mais elle fonctionne de manière indépendante et est financée par ses propres activités, et non directement par l'argent des contribuables. Les ministres sont invités à réaliser des économies de 7,5 % sur les dépenses de fonctionnement de leurs ministères à compter de l'exercice 2026. Ces réductions devraient atteindre 15 % au cours des trois prochaines années. Le ministère de la Défense nationale, l'Agence des services frontaliers du Canada et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont tous des objectifs d'économies plus faibles, fixés à 2 % pour cette période. Un courriel interne obtenu par La Presse Canadienne indique que le personnel de la Banque du Canada a été informé mardi que la banque centrale avait l'intention de suivre l'exemple d'Ottawa en matière de réduction des coûts. « L'approche d'application de ces réductions sera déterminée au cours des prochains mois », peut-on lire dans le courriel signé par le gouverneur et le premier sous-gouverneur de la Banque du Canada. « Nous reconnaissons que cette nouvelle soulèvera des questions et des préoccupations. Nous aborderons ce processus avec prudence et attention », précise le courriel. Le porte-parole de la Banque du Canada a précisé que les décisions concernant la manière dont la banque centrale mènera l'examen n'ont pas encore été prises. Un porte-parole du Conseil du Trésor confirme que la plupart des sociétés d'État et autres institutions financées par le gouvernement fédéral sont également visées par l'exercice de réduction des coûts des libéraux. Le Toronto Star a d'abord rapporté mercredi que les sociétés d'État comme Radio-Canada et VIA Rail devront également trouver le moyen de faire leurs propres économies. Selon le porte-parole du Conseil du Trésor, les organismes qui ne relèvent pas du portefeuille d'un ministre, ceux qui sont indépendants du gouvernement et les organisations qui financent leurs propres activités ne seront pas explicitement inclus dans le plan d'économies. Lors des élections fédérales du printemps, les libéraux ont fait campagne sur la promesse de « plafonner, et non de réduire, l'emploi dans la fonction publique ». Mark Carney a également promis, durant la campagne, d'équilibrer le budget de fonctionnement du gouvernement d'ici trois ans, tout en continuant d'augmenter les dépenses en capital. David Macdonald, économiste principal au Centre canadien de politiques alternatives, a prévenu, dans un rapport publié le mois dernier, que même les objectifs d'économies énoncés lors de la campagne nécessiteraient « des pertes d'emplois généralisées et des réductions de services importantes ». Cette analyse a été publiée avant que le gouvernement n'annonce des objectifs d'économies plus ambitieux la semaine dernière. Le premier ministre, qui s'est engagé à augmenter rapidement les dépenses de défense du Canada le mois dernier, a continué de vanter un plan visant à « dépenser moins » et d'« investir davantage » avant la publication de son nouveau budget à l'automne. Le chef intérimaire du Nouveau Parti démocratique (NPD), Don Davies, a appelé les libéraux à annuler les coupes prévues, qu'il a qualifiées de « dommageables ». Il a soutenu, dans une déclaration faite jeudi, que ces coupes nuiront aux sociétés d'État à un moment où « elles devraient être renforcées et élargies ». « Supprimer des emplois et des services dont les gens dépendent est une erreur. Supprimer le gagne-pain des gens, c'est la mauvaise chose à faire. Au lieu de procéder à des coupes, M. Carney devrait s'efforcer de réduire le nombre de contractants extérieurs coûteux et d'investir dans le développement de notre fonction publique », a argué M. Davies. M. Davies a comparé la stratégie du premier ministre au Plan d'action pour la réduction du déficit de l'ancien premier ministre conservateur Stephen Harper. Ce plan, dévoilé dans le budget fédéral de 2012, prévoyait la suppression de 19 200 emplois sur trois ans dans le cadre d'une tentative d'élimination du déficit annuel.


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16-07-2025
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L'inflation remonte, la baisse de taux s'éloigne
Le taux d'inflation des prix à la consommation s'est établi à 1,9 % en juin au Canada. L'annonce mardi d'une remontée du taux d'inflation à 1,9 % en juin, quelques jours après l'étonnante baisse du taux de chômage pour le même mois, pourrait inciter la Banque du Canada à reporter une prochaine baisse des taux d'intérêt. C'est ce qui ressort des commentaires d'analyse des économistes du secteur bancaire à la suite de la mise à jour mensuelle des données des prix à la consommation par Statistique Canada. « Malgré certains signes de ralentissement économique attribuables aux tensions commerciales avec les États-Unis, je crois que la Banque du Canada (BdC) accordera davantage d'importance aux récents gains d'emploi et au rebond de l'inflation », indique Randall Bartlett, économiste en chef adjoint au Mouvement Desjardins. « Ainsi, la Banque du Canada devrait maintenir son taux d'intérêt directeur à 2,75 % lors de sa prochaine réunion à la fin juillet. Cependant, avec des nuages économiques toujours à l'horizon, je m'attends à ce qu'elle reprenne la baisse des taux d'intérêt en septembre. » À la Banque Nationale, l'économiste Matthieu Arseneau considère que « compte tenu des données d'inflation publiées mardi, il est encore plus probable que la Banque du Canada restera sur la touche en juillet, d'autant plus que l'emploi dans le secteur privé montre des signes de reprise selon les données de l'emploi en juin ». Dans ce contexte, signale M. Arsenault, « si l'économie canadienne a été affaiblie au premier semestre par l'incertitude liée aux droits de douane, comme en témoignaient la baisse du PIB en avril et en mai et la hausse du taux de chômage entre février et juin, cela ne s'est pas encore traduit par une baisse des pressions inflationnistes. Il faut parfois du temps pour que les faiblesses économiques se répercutent sur l'inflation, et c'est probablement le cas actuellement ». De l'avis de Douglas Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal (BMO), les données de l'inflation en juin publiées mardi, en plus du « solide rapport sur l'emploi en juin » publié la semaine dernière, « ne donnent pratiquement aucune raison à la Banque du Canada de justifier une baisse des taux à sa réunion de la fin juillet ». En fait, estime Douglas Porter, « nous devrons observer une décélération significative de l'inflation de base [excluant les prix fluctuants de l'essence] pour qu'une baisse de taux soit envisageable à la Banque du Canada, même lors de la réunion de septembre, à moins que survienne une forte détérioration de l'économie en conséquence de l'incertitude liée aux tarifs douaniers ». À la Banque CIBC, l'économiste principal Ali Jaffery anticipe aussi que la Banque du Canada maintiendra son taux d'intérêt directeur à son niveau actuel (2,75 %) lors de sa réunion du 30 juillet. « Attendre à l'automne lui donnera plus de temps pour observer les pressions inflationnistes et avoir une idée plus précise de l'impact du choc d'incertitude des droits de douane sur l'économie canadienne », estime M. Jaffery. Rebond de l'inflation Selon les données publiées mardi par Statistique Canada, le rythme de l'inflation s'est accéléré en juin notamment parce que les consommateurs ont payé plus cher pour certains biens durables, comme les véhicules et les meubles. Le taux d'inflation des prix à la consommation sur un an s'est élevé à 1,9 % en juin, en hausse par rapport au niveau de 1,7 % observé en mai. Au Québec, l'inflation annuelle s'est établie à 2,2 % en juin après avoir été de 1,7 % en mai. Selon Statistique Canada, le taux d'inflation s'est accéléré en juin alors que les prix de l'essence ont diminué dans une moindre mesure en juin par rapport à mai. De plus, les prix des véhicules automobiles ont affiché une hausse de 4,1 %, comparativement à 3,2 % en mai. Les prix des véhicules d'occasion ont connu leur première augmentation d'une année à l'autre en 18 mois, alors que les stocks des commerçants étaient plus restreints. Par contre, l'inflation des prix des aliments achetés en magasin a légèrement ralenti, passant de 3,4 % en mai à 2,9 % en juin. Selon Statistique Canada, ce ralentissement est en grande partie attribuable aux prix des légumes frais, qui ont diminué de 3,1 % sur un an. L'inflation des prix du logement a continué de ralentir, chutant d'un dixième de point de pourcentage, pour s'établir à 2,9 % en juin.